Découvrez le premier chapitre de La famille Irma

Bienvenue, chers lecteurs, chères lectrices. Si vous êtes ici, c’est que vous êtes prêt à voyager dans un monde de magie et d’aventures, et à découvrir les mystères que cachent la famille Irma.
Je m’appelle Juliette Febrero, je suis autrice pour la jeunesse et les jeunes adultes. Mon premier roman, La famille Irma est en soumission auprès de maisons d’édition. Il raconte l’histoire d’Eddy Irma, une lycéenne comme les autres, à un détail près… c’est une sorcière. Sa grand-mère, Madame Irma, possède un don particulier : celui de prédire l’avenir. Depuis des générations, ce don précieux et convoité se transmet aléatoirement à une femme de la famille. Peu de temps avant Halloween, Eddy découvre qu’elle a hérité de ce don. L’arrivée de Sal LeFey, jeune sorcier londonien, et la découverte de ses nouveaux pouvoirs chamboulent la vie d’Eddy. Grâce à eux, elle espère résoudre le mystère qui plane autour de l’accident de ses parents, mais déclenche des conséquences inattendues…
Je vous souhaite un bon voyage dans mon univers, et une bonne lecture !
CHAPITRE 1
Paris,
Dix ans plus tard,
Octobre 2010
Tout a commencé au mois d’octobre dernier, environ deux semaines avant Halloween. Avant cette histoire, si on omet le fait que je suis une sorcière, ma vie était plutôt ordinaire. Au début, je pensais seulement être victime de sensation de « déjà-vu ». Ce n’est qu’ensuite, quand les cauchemars ont commencé, que j’ai compris qu’il se passait quelque chose.
La première fois que c’est arrivé, j’étais au lycée.
En cours d’histoire avec Mme Joly pour être exacte.
Ce jour-là, l’horloge avançait aussi rapidement qu’une tortue. La classe était étonnamment paisible, bercée par la douce voix de Mme Joly qui nous contait l’histoire de la création de Rome. Les élèves l’écoutaient en silence, les yeux perdus dans le vague. La lumière tamisée de la salle, et le ronronnement des néons du plafond créaient un bruit de fond apaisant. J’avais passé la moitié du cours à observer la pendule, luttant pour garder les yeux ouverts. À ma gauche, Julius s’amusait à colorier un carreau sur deux de son cahier. Alors que la grande aiguille passait de 44 à 45, et que je me demandais pourquoi mes pouvoirs ne me permettaient pas d’accélérer le temps, j’eus le malheur de fermer les yeux.
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